• L'armée et l'art de la guerre

    Nous ne disposons pas de renseignements suffisants sur les armées

    de l'Ancien et du Moyen Empire. Les chefs d'expéditions, surtout,

    avaient des positions et des titres comparables à des grades militaires

    , comme capitaines et officiers de marine. Les nomarques de la

    Première Période intermédiaire furent sans doute les premiers à

    se voir contraints de former leurs propres milices, en raison des

    longues querelles qui les opposaient à leurs voisins. En outre, les

    administrations des domaines religieux et du trésor avaient aussi leurs

    propres bataillons de soldats, où étaient enrôlés comme soldats de

    métier sans doute uniquement des Nubiens. Ces unités durent également

    jouer un rôle important au Moyen Empire, comme garnisons dans les

    forteresses frontalières. Les conflits armés de la Seconde Période

    intermédiaire et du début du Nouvel Empire hâtèrent la formation

    d'une hiérarchie militaire rigoureuse, à la tête de laquelle il y avait le

    « général en chef », que suivaient dans l'ordre les généraux, les

    scribes et les responsables de l'armée. Les « directeurs des chevaux »,

    c'est-à-dire, des chars de guerre et des « responsables de la charrerie »,

    occupaient un rang tout aussi élevé. Sous la 19e dynastie encore, les

    diverses unités de l'armée se composaient en majorité de soldats étrangers,

    en partie nubiens, en partie aussi hittites, shardanes ou meshouesh de

    Libye, qui jouèrent un rôle considérable surtout à la Basse Epoque.

    Nous n'avons que des renseignements eux aussi insuffisants à propos des

    effectifs et de la répartition de l'armée en unités. Ramsès II par

    exemple conduisait une armée partagée en quatre divisions portant l

    es noms des dieux Rê, Ptah, Seth et Amon. Arcs, flèches, frondes,

    lances, haches d'armes et poignards étaient jusqu'à l'époque

    Hyksos les pièces essentielles de l'armement égyptien. De

    nombreuses images peintes dans les tombes du Moyen et du

    Nouvel Empire, ainsi que des armées de bois en modèle réduit

    trouvées dans la tombe d'un prince local à Assiout

    (fin de la 11e dynastie) nous ont livré de précieuses informations.

    Le tombeau contenait, en plus de scènes en relief illustrant le même

    thème, deux groupes rassemblant chacun quarante soldats égyptiens

    et nubiens miniatures, ces derniers représentés en archers. Ils

    marchent sur dix rangs de quatre hommes, regardant droit devant

    eux, tenant dans le poing gauche l'arc, dans le droit quatre flèches

    à pointes de silex. L'art de la guerre devait être révolutionné par l

    'introduction du char de guerre tiré par deux chevaux, survenue

    à la fin de la Deuxième Période intermédiaire. Cette arme,

    associée à l'arc composite, dut considérablement accroître

    la force de frappe de l'armée égyptienne. Tout comme le glaive r

    ecourbé, d'origine proche-orientale, et qui est à rapprocher

    étroitement de la suprématie Hyksos, la « charrerie » aida à

    reconstituer une nouvelle élite militaire. Les étrangers ne pouvaient

    s'engager comme combattants de chars. Chacun de ces chars avait

    pour équipage deux hommes, dont l'un assurait au combat l'attaque

    et la défense avec son arc ou ses javelots, pendant que le second

    s'occupait de diriger les chevaux.

     (on la pris sur un site et comme on le trouvait très bien on l'a pris  )

    Voilà, l'article st fini mais n'hésitez pas à nous demander des articles qui vous fairaient envie !!

     

    « Conditions de vie des esclavesEscuses (pas valables mais bon) + A COURS D'IDEE !!!!!! »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 31 Octobre 2013 à 19:01

    uper article 

     

    j'adore

     

     

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